C’est un feu d’artifice sur le thème de l’Égypte qui a été proposé au public de la Foire Internationale de Bordeaux lors de la nocturne du mercredi 25 mai. En vidéo, le final de ce spectacle pyromusical conçu par le Bordelais David Proteau, directeur artistique de Ruggieri.
La thème de la Foire internationale de Bordeaux 2022 est l’Égypte antique et plus spécialement les mystères de Toutânkhamon. Lors de la nocturne du mercredi 25 mai, les organisateurs ont proposé au public un feu d’artifice-spectacle pyromusical conçu par le bordelais David Proteau, directeur artistique de Ruggieri : « le voyage fictif d’Anubis et Toutânkhamon à travers la Douat ». Les neuf tableaux de ce spectacle racontent le dernier grand voyage de Toutânkhamon. Le pharaon va rencontrer Anubis, divinité funéraire à tête de chien, qui est en fait le passeur vers la mort.
France Bleu Gironde : l’histoire de Toutânkhamon en feu d’artifice
David Proteau, directeur artistique de Ruggieri : C’est un spectacle pyrotechnique, musical dont l’objectif est de narrer le dernier grand voyage de Toutânkhamon. Ce pharaon va rencontrer Anubis, qui est en fait le passeur vers la mort. Quand on présente ça comme ça, on a l’impression que c’est un spectacle glauque. Ce n’est pas le cas. Ça reste un feu d’artifice. C’est très festif et tout au long de ce spectacle en neuf actes, on raconte cette histoire, ce passage vers la mort, avec des illustrations pyrotechniques et des illustrations musicales.
Quelles étapes pour arriver à ce spectacle pyromusical ?
Les spectacles sont tous préparés sur mesure. Ils sont même préparés pour la plupart à Bordeaux puisque j’habite cette ville. On écrit l’histoire, on écrit la narration puis on va la découper en plusieurs tableaux, plusieurs séquences qui vont comporter une idée phare du spectacle. Ensuite, on illustre musicalement chaque idée et à partir de ce moment là, on a ce qu’on appelle la bande son. Une fois que la bande son est construite, il faut réaliser l’écriture pyrotechnique, c’est à dire faire en sorte que ce que l’on entend soit illustré avec les feux d’artifices. C’est le plus compliqué, c’est le plus passionnant. C’est faire en sorte que l’image et le son correspondent parfaitement bien.
Un spectacle écoresponsable ?
Chaque année, on a ce qu’on appelle des collections pyrotechniques. C’est comme dans la mode, mais je dirais que les collections ont évolué. On s’est attaché à ce que nos nouveaux effets pyrotechniques soient plutôt liés à l’environnement, c’est à dire de nouvelles compositions pyrotechniques qui soient beaucoup plus écoresponsables plutôt que de créer de nouvelles couleurs, de nouveaux effets. On en a déjà tout un panel. C’est suffisant pour faire un spectacle, maintenant, l’objectif, c’est de faire des feux d’artifices encore plus propres. C’est à dire faire en sorte que les compositions pyrotechniques comportent beaucoup moins de métaux lourds et que certaines en comportent absolument pas. Essayer que le bilan carbone du feu d’artifice soit à zéro.