Chaque été ou presque, des scènes similaires sont observées dans l’agglomération lyonnaise.
Ce dimanche soir, alors que les résultats du premier tour des élections présidentielles avaient été annoncés, les sapeurs-pompiers de Villeurbanne ont été appelés peu avant 23h pour un incendie dans une rue de Vaulx-en-Velin. Arrivés avenue Maurice Thorez, les soldats du feu ont été la cible de tirs de mortiers d’artifice tirés par un groupe d’individus.
Les faits filmés
Aucun blessé n’est à déplorer malgré les nombreuses explosions qui ont été filmées et diffusés sur les réseaux sociaux par les secouristes. Sous des tirs nourris, ces derniers ont préféré quitter la zone laissant le feu se consumer. Selon nos informations, des CRS et au moins un bus TCL ont également été visés par des projectiles, dont de puissants feux d’artifice de nouveau. « Ils ont tiré à l’horizontale dans une volonté claire de blesser » déplore Rémy Chabbouh, représentant du syndicat SUD qui informe que plusieurs plaintes ont été déposées.
On ne sait pas encore si une ou plusieurs interpellations ont été menées, les policiers ont en tout cas usé de gaz lacrymogène pour faire revenir le calme dans le quartier du Mas du Taureau. Toujours d’après des sources policières, de nouveaux heurts ont éclaté ce lundi soir. Des patrouilles de police ont fait les frais de jeunes émeutiers en fin de journée. Des renforts sont d’ores et déjà positionné en cas de nouvel incident.
Un agresseur de pompiers condamné ce lundi
En ce début de semaine, les pompiers du Rhône suivaient aussi le procès d’une agression à Lyon de leurs pairs. Des faits qui remontaient au 15 août 2021, durant une intervention pour secours à personne dans le 6e arrondissement de Lyon. Trois secouristes avaient été violentés, outragés et menacés de mort. Là-encore, tout avait été filmé. Mais ce n’était pas le téléphone des soldats du feu mais la caméra embarquée et qui est déclenchée quand une agression est redoutée.
Un objet très utile pour comprendre la réalité des situations selon Rémy Chabbouh : » les suspects arrivent tout peignés alors que sur les images leurs têtes sont déformées par la haine. C’est criant de vérité« .
L’agresseur du jour a d’abord écopé d’une peine de trois mois de prison avec sursis avec 50 euros de dédommagement pour les deux pompiers qui avaient porté plainte. Mais après avoir refusé de s’excuser, il devra finalement débourser 500 euros pour les deux victimes, et le remboursement des frais de justice de ces dernières.
J.D.
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« trois mois de prison avec sursis avec 50 euros de dédommagement «
Pour des pompiers violentés et menacés de mort ?
Mais c’est une blague ?!
Justice L A X I S T E !!!
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Voilà le reportage que nous voudrions pouvoir lire bientôt :
« les policiers ont en tout cas usé de leurs armes à feu pour faire revenir le calme dans le quartier du Mas du Taureau. «
l’emploi des mortiers à l’horizontal constitue une tentative de meurtre. les policiers seront dans leur droit de défense legitime.
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