À 22 heures, ce lundi soir, alors que les terrasses des bars et restaurants du quartier Saint-Michel sont pleines, plusieurs personnes réunies face au tribunal judiciaire de Toulouse ont tiré un feu d’artifice. Cette action « coup de poing » et plutôt spectaculaire est le fait d’un « petit collectif » de parents, de pères principalement. Le but ? Soutenir une proposition de loi pour que la garde alternée des enfants en cas de divorce devienne la règle. Il s’agit d’un texte déposé par Elisabeth Doineau, sénatrice de la Mayenne (Pays de la Loire) et qui doit être examiné courant octobre au Sénat.
Le feu d’artifice non déclaré auprès des autorités à Toulouse a été filmé et publié sur les réseaux sociaux.
Il n’y a pas qu’à Toulouse que ce type d’événements a été organisé. Dans plusieurs villes de France dont Alençon (Orne), Lyon ou encore Rennes, depuis le début de l’été, des feux d’artifice clandestins sont ainsi organisés afin de mettre en lumière la problématique des parents, grands-parents, familles privées de leur proche suite à une séparation et une décision de justice. « Pour moi, cette proposition de loi est essentielle, par cette action symbolique et pacifiste, on veut la défendre, faire entendre ce sujet auprès de tous les citoyens », glisse d’ailleurs Maxime, un père de famille qui a participé à l’action toulousaine de ce lundi soir.