Surcouf de Vergé-Franceschi et Surcouf, le tigre des mers de Dominique: deux visions du dernier des corsaires

Comme le bouquet final d’un feu d’artifice, Surcouf (1773-1827) signe avec panache la dernière page du monde corsaire. De son vivant même, ce Malouin flamboyant, sur le destin duquel se penchent deux ouvrages tout juste parus, est devenu une véritable légende. Quel fut l’élément déclencheur? La marine française, déliquescente, vient de subir le désastre d’Aboukir (1798) en attendant celui de Trafalgar (1805). Pour se consoler, on regarde vers le lointain océan Indien, où des corsaires français harcèlent avec succès les navires ennemis. Le 7 octobre 1800, un certain Robert Surcouf, qui n’a pas encore 30 ans et commande une corvette légère, s’empare du Kent, monumental fleuron de la Compagnie britannique des Indes orientales. C’est un exploit inouï. Un héros national est né.

Dans une biographie de facture classique à l’écriture claire et alerte, Dominique Le Brun, écrivain féru de marine, compare Surcouf et ses corsaires de Saint-Malo à Astérix et son village d’irréductibles Gaulois. Il décrit…

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