«Une puis plusieurs déflagrations en suivant… J’ai cru que ça pétait chez Lacroix-Ruggieri » témoigne un habitant du centre bourg qui a sursauté chez lui mardi soir peu avant 22 heures. Regardant par la fenêtre il se rendit à l’évidence .Les quatre bus, dont un neuf , stationnés derrière la mairie ,à proximité de l’école, étaient en flammes, dégageant une épaisse fumée. Un à un les pneus des véhicules explosaient en pétarade.
Acte de malveillance ou incendie accidentel ? L’enquête confiée aux gendarmes de Saint-lys le déterminera. « Toujours est-il que on a évité le pire dans cet environnement urbain» confiait François Vives, maire très vite sur place avec Jacky Dijon conseiller municipal en charge de la sécurité. La forte chaleur dégagée par le feu à proximité d’habitations pouvait déboucher sur un drame; d’autant que se trouve pas très loin une chaudière à gaz.
Les sapeurs pompiers de Saint-Lys, renforcés par leurs collègues du centre de secours de Muret, soit une vingtaine d’hommes, sont rapidement devenus maîtres du sinistre. Deux employés municipaux ont facilité la tâche en situant les bouches d’égout ,car la pollution menaçait. Le plein de carburant avait été fait dans les véhicules en soirée. La cellule dépollution du centre Stephan Massat a été à pied d’œuvre pour écarter toutes fuites d’eau mélangée aux hydrocarbures qui par les égouts pouvaient gagner le Trujol, rivière qui coule à près d’un kilomètre du village.
Les quatre bus du réseau Arc-en-ciel appartiennent à la régie départementale des transports, gérée par le conseil général. Ils desservent les lignes régulières qui tissent une véritable toile de transports collectifs sur l’ensemble du département vers Toulouse.
Leur stationnement à Sainte-Foy -de- Peyrolières est habituel. Ces autobus sont récupérés chaque matin par les conducteurs affectés à ces liaisons routières .
François Vives a tenu à saluer l’efficacité des sapeurs-pompiers et gendarmes.