La Ville d’Anduze l’a annoncé en milieu de journée ce samedi 9 juillet. En raison des conditions météo extrêmement défavorables (vent, sécheresse et retour des fortes chaleurs), la municipalité a décidé d’annuler son feu d’artifice prévu pour célébrer la Fête nationale.
« Nous avons reçu un appel, puis un courrier des services de la préfecture nous indiquant qu’en l’état actuel, le tir s’avérait impossible », indique la maire de la ville Geneviève Blanc, voyant dans cette décision une évidence au vu des derniers feux destructeurs survenus cette semaine dans les Cévennes et dans le reste du département. « Il faudra, à l’évidence, repenser chez nous l’usage des feux d’artifice », a-t-elle ajouté.
Patrick Malavieille, son homologue de La Grand-Combe, estime aussi qu’il faut, actuellement, « ne pas prendre de risques ». « Un feu d’artifice nous oblige aussi à mobiliser les pompiers, qui sont quand même plus demandés ailleurs ces jours-ci… » Le maire indique cependant que son feu est reporté, « on le réalisera quand il y aura de meilleures conditions ».
La veille, c’était au tour de la ville de Vézénobres, après Nîmes, d’annuler aussi son tir festif, prévu, lui, le soir du 13 juillet. La commune indique cependant que toutes les autres festivités prévues ce jour-là restent maintenues. Les communes des Salles-du-Gardon et de Branoux-les-Taillades ont aussi déjà décidé ces mêmes annulations.
Du côté de la préfecture, la mise en place d’un arrêté préfectoral interdisant tous les feux d’artifice dans le département, qui a été fortement recommandé par la ministre des Collectivités, Caroline Cayeux, lors de son passage dans les Cévennes, jeudi 7 juillet, est encore en cours de réflexion. La préfète privilégiant d’abord un « appel au bon sens » à destination des maires, le temps d’évaluer le plus précisément possible les évolutions des conditions climatiques.