À peine revenue d’Astana au Kazakhstan où elle a assuré l’ouverture de l’Exposition universelle, l’équipe d’artificiers de l’entreprise muretaine Ruggieri plonge dans le grand bain de feu du 14 juillet.
Jeux Olympiques
Onze grands feux du 14 juillet sont programmés sur ses pupitres digitaux. En région, ce sont les «années 80» qui feront communier les milliers de spectateurs accourus vers la prairie des filtres à Toulouse. L’embrasement des remparts et des tours de Carcassonne n’échappera pas non plus à Ruggieri, qui a réalisé, sous la bannière Lacroix-Ruggieri, la quasi-totalité du feu «historique» depuis sa création, il y a plus de cent ans. Arcachon, Dijon, Montpellier, Royan, Brest… des noms familiers aux pyrotechniciens muretains.
Mais celui qui les remplit le plus de fierté, c’est celui de Paris qui viendra appuyer la candidature de la capitale aux Jeux Olympiques de 2024. Avec son ambassadrice de charme, la tour Eiffel qui sera habillée de lumière pour porter les valeurs de l’olympisme et exalter l’art de vivre parisien. «Non, tout n’a pas encore été fait sur la tour Eiffel», assure David Proteau, le directeur artistique des «Grands événements», qui arrivera aux pieds de la dame de fer avec trois tonnes de produits pyrotechniques et vingt artificiers qui installeront 142 projecteurs et 157 points de tir. Le déploiement de moyens sera certes moins important à Muret, mais le feu tiré par le distributeur Ruggieri Toulouse Artifices créations alignera 30 minutes de folie pyrotechnique au stade nord, devant près de 10 000 spectateurs.