De très nombreuses communes du Gard ont suivi la démarche de Nîmes. A l’image de la préfecture du Gard, qui avait annoncé dès la semaine dernière que le spectacle de pyrotechnie n’aurait pas lieu le 14 juillet cette année, plus d’une vingtaine de communes ont fait un choix similaire, notamment celles situées dans les Cévennes, meurtries par un feu de forêt qui a ravagé 650 hectares.
« En raison des conditions climatiques et du risque important d’incendie, la Ville d’Alès a décidé de reporter le feu d’artifice du jeudi 14 juillet, précise la commune. Celui-ci devait avoir lieu à 23h depuis les berges du Gardon. »
Le « scandale » des feux d’artifice sauvages
Un maire en colère alors qu’un feu s’est déclaré, samedi, après un feu d’artifice « sauvage ». « Un véritable scandale, évoque Max Roustan (LR). Il y avait samedi des feux d’artifice partout, des feux de Bengale, à la suite d’une fête non autorisée… » A l’exception du feu d’artifice, les festivités du 14 juillet sont maintenues.
A Sommières, en revanche, il est purement annulé. « Il m’a paru important de ne pas rajouter un danger potentiel d’incendie, compte tenu de la situation déjà tendue dans le département pour nos pompiers », évoque le maire. « Tout ceci nous oblige à la prudence et à la responsabilité ».