Le tour d’honneur, le clapping avec le public, le feu d’artifice au coup de sifflet final. C’était soir de fête au stade Francis-Rongiéras pour ce 8e de finale. Il faut dire que l’exploit est majuscule et que Bergerac disputera pour la première fois un quart de finale de Coupe de France. « On réalisera dans la semaine je pense, là, je ne sais pas, souriait Lucas Dumai avant de partir à la douche. On fête ça ce soir [NDLR : dimanche soir], on se repose et on se prépare pour Chamalières », vendredi 4 février en championnat.
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« Le plus impressionnant c’était sur le terrain, et encore on était un peu loin de nos supporters, complète l’attaquant Axel Tressens. Mais on ne se rend même pas compte. Il ne reste plus que huit équipes et on est dedans. C’est énorme. » Énorme, comme la prestation des Bergeracois, jamais vraiment mis en danger par les Stéphanois malgré les trois divisions d’écart.
« Sentiment incroyable »
« Cette qualification est méritée je pense. On aurait même pu marquer un second but. On a respecté notre plan de jeu, on a été efficace sur les transitions », reprend Dumai. « Ce n’est pas le scénario idéal mais il était important d’être acteur de ce match. C’est peut-être l’importance du championnat qui a travaillé les Stéphanois mais je me concentre sur ce que je maîtrise, appuie Erwan Lannuzel, l’entraîneur. C’est un sentiment incroyable. »
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Le point commun de ces réactions, c’est la confiance qui se dégage du BPFC. « Si on est tous à fond, peu importe qui on a en face, on est capable de faire ce genre de matches. Tout le monde répond présent pour le groupe, on a confiance en nous », reprend Tressens. « On est leader, on est en confiance », confirme Dumai.
La solidité défensive ne se dément plus. Bergerac n’a pas encaissé de but en Coupe de France cette saison et Saint-Étienne a donné le sentiment de pouvoir jouer des heures sans y parvenir non plus. Cela paye en championnat. En coupe aussi jusqu’à présent. Reste à savoir ce qui va pouvoir arrêter ce BPFC.