Le ministre de l’Intérieur a eu beau appeler à la vigilance, voire à l’annulation des feux d’artifices, à cause de la sécheresse, ils seront nombreux ce 15 août en France. Les communes du littoral de l’Hérault ont maintenu le spectacle et les festivités. Avec un maître-mot : la sécurité.
Le fil rouge sur le bouton rouge, le fil vert sur le bouton vert ! Cela vous rappelle la 7e compagnie ? Et bien là, l’action se passe à Carnon, près de Montpellier. On prépare le feu d’artifice du 15 août face à la mer.
Les artificiers pour des explosions sécurisées
Ça a l’air simple pour un novice mais ce lundi sur la digue ouest de Carnon, Yvan et 5 autres artificiers, des professionnels confirmés, travaillent sans relâche sur le pas de tir.
Et pour eux, pas de place au hasard. Pendant le montage de milliers de fils électriques qui déclenchent les explosions des bombes, on est focus.
« On a les schémas de tir, donc on fait les branchements de chaque artifices. On prend des bobines de câbles que l’on déroule jusqu’aux tables de lancement » explique Ivan Peironnenche, artificier.
Avant cette étape de branchement des lignes des 400 mortiers, il faut écrire un feu d’artifice comme on dit. Ici, c’est Michel Blanc qui le fait… oui oui, ce n’est pas un gag.
Toujours avec à l’esprit, la sécurité des spectateurs pendant le feu d’artifice.
Ici, c’est parfait. On est sur une digue, isolée et sécurisée. Les premières bombes sont à plus de 100 mètres du public et elles sont petites. Les grosses sont à plus de 200 mètres. Niveau incendie, tout se passe au dessus de la mer.
Michel Blanc, chef de tir.
Après une journée de travail minutieux, tout est prêt, même des lignes de secours ont été installées en cas de problèmes techniques.
L’équipe a de la chance. Entre 2 épisodes orageux, tous les vacanciers pourront voir le ciel de Carnon s’embraser sans crainte… à partir de 22h30.