« Il n’y avait rien. Il n’y avait aucun panneau. Normalement, on met des choses pour empêcher les gens de passer, là il n’y avait rien » , s’indigne, sur les ondes de RTL, ce lundi 26 septembre, un oncle des deux victimes du feu d’artifice du 14 juillet, à Cholet (Maine-et-Loire).
Ce soir-là, Meggy, 24 ans, et son frère Gabriel, 7 ans, ont été tués par une fusée partie à l’horizontale, alors qu’ils se trouvaient à une trentaine de mètres du pas de tir.
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Le maire Gilles Bourdouleix avait affirmé, au lendemain du drame, qu’il n’y avait « aucune raison d’interdire l’accès » à la zone concernée. Interrogé par la radio, qu’il a aussitôt taxée, sur Twitter, de « journalisme poubelle et nauséabond », l’élu assure cette fois que « la police municipale bloquait l’accès pour ne pas aller derrière l’endroit où il y avait le tir ». Ce que contestent des témoins.
Concédant une sécurité imparfaite, il poursuit : « Malheureusement, il y avait d’autres accès possibles. […] Même si vous mettez des barrières tout du long, il faut mettre aussi des gens pour surveiller, je ne sais pas où vous les trouvez, on est en sous-effectif partout, donc forcément c’est difficile d’assurer une parfaite sécurité. »
L’enquête ouverte par le parquet d’Angers questionne non seulement la responsabilité de l’artificier, mais aussi celles de l’organisateur (un comité des fêtes sous délégation de service public avec la Ville), et du maire en tant que garant de l’ordre public.