- Le programme détaillé des cinq jours
- Retour à la normale, hormis le passe vaccinal
- Dispositif de prévention et appel au civisme
- Faire face à la hausse des coûts
Tout commence le samedi 26 février, à 15 h, devant l’office de tourisme pour le départ du Den Paolig vers la place des Halles où il sera intronisé à 16 h avec les Grasses Queen. « Des majorettes renommées en Russie qui nous font l’honneur de débuter leur tournée internationale par Douarnenez », promet Mel Bouger, chargée de la communication. Suivra la grande soirée des Gras, où les bars seront ouverts jusqu’à 2 h.
Le dimanche, à 11 h, ce sera la Noce des Gras, mariage entre pattes poilues dans une ambiance de guinguette. À 14 h 30 commencera le grand défilé à travers tout le centre-ville. Douze chars seront présents, 600 à 700 personnes défileront en présence d’une certaine Affida Tourneur.
Le lundi, à 14 h 30, place à la course des garçons de café au départ des « Copains d’abord » à Ploaré. Un défi à réaliser dans chaque bar avant le final à la salle des fêtes.
Le mardi soir c’est Bal des Gras, avec les Philippe Colin en tête d’affiche et les Merguez à la sécurité.
Mercredi enfin, bal des enfants à 14 h 30 à la salle des fêtes avant, à 20 h 30, l’incinération du Den Paolig sur la cale SNSM suivie d’un feu d’artifice.
Le défi de l’organisation cette année est le contrôle du passe vaccinal. Le samedi soir, des vigiles ou des bénévoles les contrôleront à l’entrée des bars. « Puis chaque bar aura un jeu de bracelet permettant d’éviter le flashage à répétition », explique la présidente Mick Jadé, qui recommande de faire un badge plastifié, par exemple, avec son QR code.
Pas de passe en revanche pour accéder au défilé du dimanche, en extérieur par définition. Il le faudra pour le bal du mardi soir et pour participer à la course de garçons de café. « La fête a lieu et c’est magnifique, la seule contrainte est ce passe, alors respectons les patrons de bars, vigiles ou bénévoles qui doivent faire respecter la mesure », insiste la présidente. « Pas de panique, si vous ne l’avez pas, envoyez vos copains prendre à boire, soyez patients », complète Mel Bouger.
D’une manière plus générale, le comité appelle au civisme pour ce grand retour des Gras après deux ans d’absence. Vigilance avec les copains, bienveillance envers tous les carnavaleux, respect des lieux et de l’environnement : c’est le message. Des toilettes sèches seront installées. Le point prévention distribuant eau, biscuits, soupe, éthylotests ou cendriers portables, sera situé aux Halles, avec le poste de la Croix Rouge à proximité. Le dispositif de gendarmerie sera peu ou prou le même qu’en 2020. La première grande fête en Bretagne cette année est scrutée de près.
Après une année blanche l’an passé, et toujours 12 000 € de loyers pour le hangar du Juch, sans parler des assurances, le comité des Gras mise sur la solidarité. D’autant que les coûts (chars, affiches, locations, Sacem, repas…) augmentent, et d’autres liés aux mesures sanitaires s’ajoutent (vigiles, bracelets).
Si l’entrée du défilé est à 4 €, le bal du mardi à 5 € et la participation à la course des garçons de café à 1 €, ne pas hésiter à donner un peu plus pour soutenir l’association. Confettis, affiches, badges et conserves seront en vente le dimanche.