À Cannes, le festival international d’art pyrotechnique fait son cinéma

Un festival de lumières et d’étoiles. Cannes en a l’habitude. Après les stars du 7e art en juillet dernier, la célèbre Croisette accueille l’élite de la pyrotechnie à l’occasion du Festival international d’art pyrotechnique. Six équipes, exclusivement françaises cette année en raison de la pandémie, s’affrontent pour obtenir la très convoitée Vestale d’argent

L’histoire d’amour entre Cannes et les feux d’artifice débute en 1967. Cete année-là, la société Ruggieri, l’un des leaders mondiaux du secteur, organise avec la ville un spectacle inédit. Le succès est immédiat. Un succès qui, depuis, ne s’est pas démenti (100 000 personnes en 2019) faisant de la ville azuréenne l’une des capitales mondiales de la pyrotechnie. Après une pause, liée à la crise sanitaire, l’édition 2021 rassemble six entreprises françaises autour du cinéma, cher à Cannes. 

Cannes sous les feux de la rampe

Hasard du calendrier, largement bousculé par la pandémie, c’est en plein festival du film que la première soirée s’est déroulée… le 14 juillet dernier. Un son et lumières imaginé par la société Groupe F qui a rendu hommage aux palmes d’or du festival.  

Ont suivi quatre autres spectacles signés Brezac Events (le 21 juillet), Lux Factory (le 29 juillet), Pyragric (le 7 août) et Grand Final (le 15 août) qui ont composé, respectivement, sur les films romantiques, le grand frisson, les comédies musicales et les B.O. de Tarantino. Au terme de la dernière soirée, qui aura lieu le 24 août prochain et où le souvenir de Sean Connery sera honoré, un jury 100% féminin composé de professionnelles de la culture et de l’événementiel déterminera quel spectacle les a plus séduites. À la clé, une Vestale d’argent, distinction qui octroie au vainqueur le droit de participer aux prochaines Vestales d’Or qui se dérouleront en l’été 2023.

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