Si les conditions climatiques restent favorables, ce sont jusqu’à 30000 personnes qui célébreront dimanche la fête nationale française en Cité ardente. Traditionnellement, la date du 14 juillet s’inscrit au calendrier des rendez-vous incontournables à Liège.
Et cela ne date pas d’hier, puisque de tout temps, la ville a entretenu une amitié et une certaine fraternité réciproque à l’égard de la république voisine. C’est en 1944 que l’association organisatrice a vécu ses premières heures, à l’initiative de quelques francophiles et Français de Liège. Une ASBL s’est formée en 1967 et on la connaît toujours aujourd’hui sous le nom de «Amitiés françaises de Liège».
Banquet, concerts, soirées dansantes, barbecue et animations diverses sont au rendez-vous, au niveau du Palais des Congrès. Mais le moment sans doute le plus attendu des Liégeois est le feu d’artifice du soir.
À partir de 22h45, en face du Palais des Congrès
Il débutera à 22h45, tiré depuis les berges de la Meuse, en face du Palais des Congrès et à proximité de l’Héliport. Étant donné les travaux en cours sur les quais de la Meuse, l’organisation conseille fortement au public de se rendre sur la rive droite pour y assister, que ce soit depuis le parc de la Boverie, l’esplanade du palais des Congrès ou encore le RAVeL et les quais.
«Le feu d’artifice durera une vingtaine de minutes et comportera près de 20000 explosions», indique Alain Thibeau, de la société T T Fireworks, chargée de réaliser le spectacle. Il s’agit là d’un travail nécessitant une longue préparation, au sein de l’équipe d’artificiers. «Sur place, huit techniciens artificiers seront présents, dont le maître-artificier Éric Thielemans.»
«Chaque année, le spectacle est différent. Nous nous rendons annuellement en Chine pour découvrir de nouvelles techniques. Cette fois, le feu d’artifice débutera par de lumières aux couleurs du drapeau français, puis nous assisterons à des effets spéciaux scintillant dans la Meuse. Le bouquet final sera majestueux. Mais je n’en dis pas davantage, il faut conserver un effet de surprise», poursuit Alain Thibeau.