Un événement de son et lumière préparé au millimètre près. Le directeur artistique du feu d’artifice du 14 Juillet à Paris, qui débutera jeudi soir à 23 heures aux abords de la tour Eiffel, a détaillé auprès du Parisien, mardi 12 juillet, l’ensemble des vingt minutes du traditionnel spectacle pyrotechnique qui est suivi chaque année par plusieurs milliers de personnes.
« Notre objectif, c’est de faire danser la tour Eiffel », a prévenu d’entrée David Proteau auprès de nos confrères. « Il faut savoir comment l’habiller et comment la déshabiller. C’est comme un défilé de mode ! » sourit-il. Jeudi dernier, soit une semaine avant les festivités, sept semi-remorques chargés d’éléments pyrotechniques sont arrivés au pied de la Dame de fer, en provenance d’Espagne et de la ville de Toulouse, où est basée la société de David Proteau.
Dans le courant de la journée de ce jeudi 14 juillet, le monument sera fermé au public pour permettre à une vingtaine de cordistes d’accrocher une large partie des 12 000 départs pyrotechniques sur l’édifice, entre 1 heure du matin et 21 heures. D’autres tirs partiront depuis le pont d’Iéna et sur les quais des deux côtés de la Seine, explique David Proteau.
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« Paris célèbre la fête »
Lors du feu d’artifice, une centaine de personnes, dont 14 artificiers, seront dévouées corps et âme à la bonne tenue des festivités pour mettre des étoiles dans les yeux des nombreux spectateurs présents sur place. Avec comme thème « Paris célèbre la fête », David Proteau a prévu 14 tableaux différents lors du show, parmi lesquels figurent un hommage à Régine mais aussi des morceaux de Stromae, Orelsan ou encore Prince. « Chaque séquence associe un univers musical à un univers pyrotechnique. Les deux doivent être parfaitement synchronisés », souligne-t-il.
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Si le spectacle constitue un travail de longue haleine préparé très à l’avance, un élément pourrait venir bouleverser les plans de David Proteau et de ses équipes : la météo. « Si le vent dépasse les 54 km/h, on ne peut pas le tirer », craint Florian Martiel, chef de tir et responsable technique. Selon les prévisions de Météo-France, les risques paraissent minimes à ce niveau-là et ne devraient donc pas venir gâcher le point d’orgue de la fête nationale dans la capitale.