Un de nos lecteurs a appris lors d’un reportage diffusé par France 3 Pays de Loire le samedi 6 août que la mairie de Pornic faisait arroser par les pompiers l’ensemble des arbres au pied du château pour éviter tout problèmes lors du feu d’artifice.
Une information qui a fait bondir cet homme, dont le pseudo est Lecyan : « Il me semble que le département est en alerte rouge au niveau de la sécheresse, que Madame la Première Ministre nous a informés que nous étions dans une situation catastrophique au niveau de l’eau, que le Préfet a pris un arrêté pour limiter la consommation d’eau. La police et la gendarmerie sont chargés de verbaliser les habitants qui arroseraient leur jardin ! Verbaliseront-ils la mairie ? »
Un arrosage préventif
Peu de doute sur la réponse à cette question… Tout s’est fait dans un cadre légal. Les services préfectoraux étaient d’ailleurs présents ce soir-là pour une inspection liée au plan de contrôle départemental des spectacles pyrotechniques. « L’arrosage est en effet interdit pour les trois-quarts des usages, souligne le responsable des services techniques de la Ville, mais il était nécessaire et accepté pour des raisons sanitaires et de sécurité. C’est une obligation pour la prévention des incendies.
« Pour ces quelques arbres, il n’y a pas un grand volume d’eau utilisé. »
Les fusées sont tirées de la passerelle du château qui jouxte la végétation.
Le technicien avoue qu’il préférerait qu’on prenne en compte tous les efforts fournis sur les espaces verts, avec le paillage, les réserves d’eau et « des ronds-points où plus rien ne pousse ».
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« Cela est lamentable »
« En plus du gâchis de l’eau, ajoute Lecyan, on emploie des pompiers pour ce genre de travail. Quand on connait l’effectif de la caserne de Pornic, on peut se poser des questions. Ces derniers ont sûrement des missions plus urgentes à accomplir. Mais voilà, on ne veut pas renoncer au feu d’artifice, cela est lamentable. »
L’hypothèse d’une annulation de l’événement n’a pas été évoquée. « Ce n’est ni la position de la Ville, ni une demande des services de l’Etat. C’était règlementaire, il n’y a pas de souci », assure l’agent municipal.
Tout ça pour un feu d’artifice qui s’est arrêté cinq minutes après son lancement. Quand la technique s’en mêle…
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