La ville de Portet a vraiment fait un beau cadeau à quelque 300 à 400 spectateurs présents, gratuitement, vendredi soir dernier, à la salle du Confluent où se produisait le groupe toulousain « Les Mademoiselles » ; une soirée de gaieté qui a redonné du baume au cœur à tous ceux que le Covid avait privés de spectacle. Il est vrai que celui des « Mademoiselles » et de leurs trois musiciens est un feu d’artifice, une invitation au voyage joyeuse et exubérante à travers les années folles ; des années quarante aux sixties.
Ces « Mademoiselles », ce sont trois chanteuses, swing sur scène, débridées, accompagnées de trois talentueux musiciens. Par le chant et la danse endiablée, elles ont su faire partager une ambiance glamour, avec une prédilection pour la close harmony ; association très sophistiquée d’harmonie, de swing et jazz se succèdent avec un immense talent sérieux et burlesque sur un rythme effréné. De la fantaisie qui débridé complètement une salle enthousiaste. Les « Mademoiselles » fêtent, chantent l’optimisme recouvré des Américains après la crise économique de 1920 ; un clin d’œil à la sortie espérée de la crise du Covid.
Les « Mademoiselles » ont reçu un véritable triomphe au Confluent, au rythme de la musique swing née dans la clandestinité des clubs new-yorkais des années 40. La sensuelle Carine, la pétillante Cindy, Lysiane et sa belle voix grave et envoûtante, toutes trois fort jolies et talentueuses, ont conquis le public… sans oublier les trois musiciens Raphael au flegme tout britannique au piano, Quentin le trublion du groupe qui donne le tempo, et Adrien, contrebassiste, le « lover » de ces demoiselles Tous les six ont réussi à entraîner le public dans un magnifique voyage musical.