Même avant de l’avoir vu, le feu du 14-Juillet a de quoi faire tourner la tête. Quelques chiffres ? Environ 20 000 projectiles lancés en 25 minutes, soit plus de 2 tonnes de poudre noire, 1 250 lignes de tirs commandées par 4 ordinateurs, 240 feux de bengale pour l’embrasement de la Cité et un bouquet final de 5 minutes en conclusion. Le tout sur 600 m de façade !
Pour un budget de 90 000 €, identique à celui de l’année dernière, l’entreprise Lacroix-Ruggieri promet aux quelque 700 000 personnes attendues jeudi prochain un spectacle qui devrait en mettre plein les cieux.
Entre 22 h 30 et 23 h, les bombes géométriques et autres projectiles pyrotechniques seront répartis en 15 séquences aux noms évocateurs, autour du thème de la Cité volcanique : “Tempête de pluie argentée”, “Cratères de bombes”, “Rejets magmatiques” ou encore “Eruption aérienne”. « Nous allons faire un feu en 16/9e adapté aux médias », résume Roland Encoyand, porte-parole de l’artificier français. Car si le halo peut être vu à plusieurs kilomètres de distance, jusqu’à la montagne Noire, la portée médiatique de l’événement dépasse les frontières régionales. « C’est un moment très important de valorisation esthétique de la ville », explique Alain Tarlier, adjoint à la culture.
Monument historique, la Cité a fait l’objet de protections particulières, notamment pour les feux de bengales, en plus des mesures de sécurité prises pour les piétons.