samedi 20 juillet 2013
La foule s’est massée sur la plage de l’Écluse pour ne rien manquer du spectacle pyrotechnique.
Environ 50 000 personnes se sont massées sur la plage de l’Ecluse et sur les digues autour pour assister au feu d’artifice. En sept épisodes, l’histoire de Dinard a été revisitée.
Affluence
Dès l’entrée de la ville, des centaines de voitures s’étaient déjà garées à 20 h, annonçant une forte affluence. À l’approche de la plage de l’Écluse, les piétons se pressaient dans l’espoir de décrocher la meilleure place. Selon les estimations croisées de la police et de la ville, environ 50 000 spectateurs ont assisté au feu d’artifice.
Sécurité
Un important dispositif de sécurité a été mis en place, hier soir, pour assurer la sécurité des spectateurs. Vingt et un policiers municipaux étaient mobilisés, ainsi que 20 policiers nationaux, deux policiers britanniques et un Allemand. Côté secours, 36 sapeurs-pompiers veillaient sur les spectateurs. « Vu le nombre, le plus gros risque, c’est le secours à la personne », explique le lieutenant Davy, de la caserne de Pleurtuit.
Son
Cette année, le feu d’artifice était accompagné d’une lecture de textes enregistrés par Marie-Hélène Finas, sur un récit imaginé par Michel Finas, auteur et metteur en scène, et Sylvie Mallet, la maire. « La lecture des textes est toujours un exercice un peu délicat. Mais nous l’avions fait il y a quelques années autour du thème de la liberté et ça avait très bien fonctionné. » Côté musique, il y en avait pour tous les goûts : classique, celtique et rock.
Succès
Le spectacle s’est achevé vers 23 h 30 sous les applaudissements du public. « C’est fou comme c’était long, ça paraissait sans fin », dit Jean-Luc Veillé, un Vitréen dont c’était premier feu d’artifice dinardais. Élu d’une petite commune, il était venu voir ce que tout le monde lui assurait depuis des années : « Dinard est ce qui se fait de mieux en matière de feu d’artifice ». Comme lui, les spectateurs n’hésitent pas à parcourir des kilomètres pour découvrir le spectacle. Ou braver les bouchons. Comme Jeanne et Jean-Marie, venus de Saint-Malo avec leurs enfants, Sarah et Basile. « L’année dernière, on était arrivés à la maison à 2 h du matin. Mais le spectacle en vaut la peine. »
Hélicoptère
Le feu d’artifice a été raconté en sept épisodes, hier soir. Les sept autres seront présentés en août. « Mais l’un et l’autre peut-être vu et compris de manière indépendante, assure Sylvie Mallet. C’est pour cela que nous n’avons pas voulu un récit chronologique. » Hier soir, le chef de guerre Arthur a débarqué à bord d’Ephata, le catamaran de l’association Émeraude voile solidaire. En août, il pourrait repartir… en hélicoptère.
Stéphanie BAZYLAK.